1. Éric, qui êtes-vous et avez-vous l’habitude des voyages à moto ?

Je m’appelle Éric, j’ai 70 ans, et cette année, je suis parti sur La Route Dixie, un itinéraire qui traverse le sud des États-Unis, de Los Angeles à la Nouvelle-Orléans. Les voyages à moto, c’est presque une habitude pour moi. Celui-ci était déjà mon 13ème avec l’agence West Forever. Le premier, c’était en 2003 pour l’anniversaire d’Harley-Davidson à Milwaukee. Treize voyages, je sais, ça porte malheur… alors j’attends le prochain road trip avec impatience pour atteindre le chiffre 14 !

2. Quelle étape du voyage vous a le plus marqué ?

C’est difficile de choisir, mais bon… je crois que je dirais Monument Valley. Même si je connais bien cet endroit, je suis toujours subjugué par la grandeur de ce décor, sorti tout droit des westerns de mon enfance. Ce paysage me remplit le cœur et les yeux, c’est pour moi le symbole de la magie des États-Unis. Lors de ce voyage, j’ai à nouveau séjourné à La Nouvelle-Orléans, le point de chute de mon roadtrip sur la Route du Blues, il y a deux ans. Nous avons passé deux nuits dans le French Quarter, et j’adore cet endroit complètement déconnecté du reste du pays. Une ambiance folle, et pourtant, tout est calme. C’est ça les États-Unis, un pays de liberté et de respect !

3. Comment avez-vous trouvé l’équilibre entre le temps de conduite et les visites ?

Je dirais que c’était bien équilibré. Ce voyage demande de faire beaucoup de kilomètres, c’est vrai, mais c’est annoncé dans le catalogue, donc on sait à quoi s’attendre. On partait tôt pour avoir le temps de visiter des endroits incroyables comme Monument Valley, Oak Alley, ou encore Houston avec le centre de la NASA. Et je tiens à souligner la qualité de notre guide, qui connaissait les États-Unis comme sa poche, et a su créer une ambiance sans stress, en toute sécurité. A mon sens, cela change vraiment l’expérience.

4. Avez-vous été surpris par certains aspects culturels du Sud profond des États-Unis ?

Pas vraiment “surpris”, non. Mais ce qui est marquant sur cette route, c’est la présence très forte de la culture mexicaine et espagnole, surtout quand on s’approche de la frontière sud. Cela donne un charme particulier au voyage, que ce soit au niveau de l’architecture ou de la cuisine. On longe le Mississippi, le Rio Grande… des lieux mythiques évoqués dans les chansons et l’histoire.

5. Comment avez-vous trouvé la qualité des hébergements tout au long du parcours ?

Très satisfaisante ! Un des hôtels qui m’a marqué, c’est le Paisano à Marfa, un hôtel des années 1930 où l’équipe du film Giant avec James Dean a séjourné. Sinon, tous les hébergements étaient de bonne qualité, sans surprise.

6. Comment s’est passée l’expérience de voyager en groupe ?

L’expérience en groupe s’est vraiment bien passée. Sur les 11 motos, certains se connaissaient déjà avant, mais l’intégration avec le reste du groupe s’est faite naturellement. J’étais le “Road Captain”, j’ouvrais la route, et cela ne m’a pas déplu, car j’aime travailler avec le GPS et le roadbook. Bernard, qui fermait la marche, veillait à la sécurité de tous. La cohésion du groupe reflétait la qualité de notre guide. Rouler dans ces grands espaces, c’était une sensation incroyable, comme si nous étions seuls au monde. Chacun a trouvé sa place et a pu en profiter à sa manière.

7. Si vous deviez choisir un moment inoubliable de ce voyage, lequel serait-ce ?

Un moment inoubliable ? Il y en a plusieurs, mais l’un des plus marquants a été de voir un ours traverser la route juste devant ma moto ! Il y avait des panneaux, mais je n’y croyais pas vraiment. Puis soudain, je vois cette silhouette noire, je ralentis, m’arrête… et là, je le vois sur le côté, il me regarde avant de continuer son chemin. C’était un moment très intense ! Sinon, il y a eu aussi la croisière sur le bateau Natchez à La Nouvelle-Orléans. Voir la ville depuis le fleuve avec le fameux pont suspendu illuminé, c’était magnifique !

8. Comment résumeriez vous La Route Dixie en un mot ou une phrase ?

L’espace, la nature, l’évasion, et toute la culture américaine. Ce voyage est unique, c’est clair. Il évoque, désormais pour moi tellement de choses, comme Easy Rider, le Rio Grande, et même Mexican Hat, une halte qui m’a marqué dans l’hôtel ou a séjourné Johnny. C’est cette sensation de liberté et d’espace que les États-Unis savent si bien offrir, même si d’autres pays en ont aussi… !

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