1. Annick, vous avez été l’une des premières voyageuses à découvrir notre circuit “L’Expérience maorie”, il y a quelques années déjà. Qu’avez-vous pensé de ce voyage ?
Et oui ! En décembre, c’était Noël avant Noël, tous les jours. J’y suis allée…..et je n’en reviens pas ! Aux antipodes….c’est loin les antipodes mais quelles pépites ! Et non, on ne marche pas sur la tête. La Nouvelle-Zélande fut pour moi un recueil de poésies, une boîte à bijoux de pierres précieuses et brutes, un melting pot de plaisirs, de ceux qui laissent une empreinte pour toujours.
2. Les routes de Nouvelle-Zélande sont-elles agréables à moto ?
Nous avons eu la moto désirée : un Road King, noir, de chez Harley-Davidson. Dont je tombe amoureuse chaque matin et avec lequel nous glissons sur ces belles routes bien entretenues, attractives, qui nous attirent comme des aimants, sinueuses mais douces, quelques virolos ici et là histoire de nous faire plaisir….
3. Quels sont vos plus beaux souvenirs, vos plus belles découvertes sur ce circuit ?
Désolée, mais je n’ai qu’un seul souvenir merveilleux……qui a duré un peu plus de 3 semaines non-stop ! Voici quelques moments qui m’ont marqué :
- Bien sûr, la rencontre avec les Maoris reste un souvenir essentiel et vif. Avec eux nous sommes transportés à l’origine de la Nouvelle-Zélande. La soirée passée parmi eux fut un régal de culture, de rires (ah…ce hakka ! 😊) et de délicieuses pommes de terre cuites sur des pierres posées au fond d’un trou creusé dans la terre.
- Hobbiton, ce féerique petit village des Hobbits, lové au creux des collines vert tendre, au pays de Peter Jackson. Quel sens du détail ! J’y étais ! J’étais chez Frodon Sacquet
- Que dire, également, du parc géothermique de Tongariro qui nous offre sans compter, un festival de couleurs, de bouillonnements, senteurs et d’odeurs plus fortes. Et là, c’est bien à l’origine de la terre que nous sommes transportés !
- Le côté urbain est également intéressant. Qu’il s’agisse de Wellington sur l’île du nord ou de Queenstown sur l’île du sud il en ressort un dynamisme remarquable et paisible à la fois. Des villes où il fait bon respirer, se ressourcer et profiter de mille activités dont les néo-zélandais sont friands ( ils sont fous ces néo-zélandais 😉)
- J’ai adoré, dans un genre différent, le petit musée Steam punk à Oamaru, juste génial ! Interactif, on peut toucher à tout. Belle rigolade ! Toute la ville est d’ailleurs dans ce style et ambiance Steam punk. Quel plaisir d’ouvrir les yeux 😊Tout à l’inverse, j’ai beaucoup aimé le petit village français d’Akaroa. Adorable et charmant.
4. Les paysages sur ce voyage sont-ils variés ? Quelles ont été les différences majeures entre l’île du nord et du sud ?
Oh que oui ! Ils se forment, se déforment et se transforment au fil des routes. Passent des grandes prairies où paissent des tas de moutons et de bovins, à la montagne, superbe, où s’étalent dans ses étroites vallées, des kilomètres de lupins en fleurs à cette période de l’année. C’est magnifique et tellement apaisant. Peut-être, l’île du sud est-elle plus sauvage que celle du nord…. Mais nous sommes sur des îles: le pacifique est partout. Nous pouvons nous baigner et nous en mettre plein les yeux comme à Cathedrale Cove. Impossible de se lasser dans cette palette de couleurs, de végétations et d’ambiance.
5. Quelle partie du voyage avez-vous préférée ?
Difficile pour moi de répondre à cette question. Il y avait toujours de quoi me réjouir, me donner le frisson et d’avoir les yeux grands comme des soucoupes.
6. Qu’avez-vous pensé des néo-zélandais ? Comment avez-vous été accueillis ?
Ils sont affables et souriants et n’hésitent manifestement pas à accueillir de nombreux jeunes français et leur offrent même la possibilité de trouver un job facilement.
7. Avez-vous une anecdote à nous raconter ?
Celle, par exemple, de ce Nestor kéa, perroquet endémique et surtout effronté, qui a volé le pot de glace tout entier d’une touriste. Rires stupéfaits pour nous… mais pas pour la dame 😊
Ou encore ce jour où nous devions embarquer sur un bateau pour tenter de voir des baleines. Malheureusement, le pacifique était de mauvaise humeur ce jour-là et lançait des vagues pouvant atteindre 5 mètres de haut, nous a-t-on prévenu. Mince ! C’était raté pour les baleines, mais qu’à cela ne tienne ! Avec la team West Forever, aucune vague n’est assez haute… et nous voilà partis au-dessus des flots dans de petits avions ! Pas de baleines toutefois, mais un majestueux cachalot ! Un moment inoubliable…
8. Pour vous, à quel type de motard et de voyageurs s’adresse ce circuit ?
Je suis personnellement passagère, je ne peux donc pas parler pour le pilote. Ce qui est sûr, c’est que c’était pour moi l’idéal : des routes impeccables, roulantes qui laissent la nature nous envahir. Quant à mon pilote, disons que beaucoup de petits insectes étaient collés sur ses dents à chaque arrêt… c’est éloquent, non ? 😉
9. Conseillerez-vous ce voyage à nos lecteurs, si oui, pourquoi ?
OUI ! Mille fois oui ! Ce voyage est superbement et parfaitement ficelé. Tout y est : des routes comme on en réclame, un décor naturel idyllique, l’organisation de visites sur différents spots exceptionnels (comme, entre autres choses, le survol du glacier Franz Joseph : mémorable !). La sérénité ou les conversations amicales autour d’un bon verre de vin lors d’une dégustation dans les vignes. Tant et tant…
A vous les riders qui vous êtes donnés la peine de me lire, offrez vous ce plaisir intense. Ce ne sont pas quelques heures de vol qui vont vous en priver…
Allez en Nouvelle-Zélande, et comme moi, vous n’en reviendrez pas !
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