1. Pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Nous sommes un couple qui habitons à Chaumont en Haute-Marne. Je m’appelle Christophe et ma femme Nathalie, je suis passionné par la musique rock et jazz depuis l’adolescence. Cela fait environ une douzaine d’années que nous roulons en Harley-Davidson, de temps en temps avec le chapter 51 mais beaucoup en loisir personnel notamment lors de la belle saison ou pour partir en vacances. En 2023, nous avons fêté l’année de mes soixante ans en nous offrant le magnifique voyage appelé le “Great Western” chez West Forever, notre première expérience avec cette agence.
2. Qu’est-ce qui vous a donné envie de découvrir l’Ouest américain avec nous ?
Ce voyage était le premier à moto et aussi le premier aux USA. Nous avons fait appel à West Forever parce que c’est une valeur sûre et le circuit proposé permettait de combler la lacune de n’avoir jamais pu visité auparavant cette partie du globe si célèbre.
3. Comment avez-vous vécu ce voyage Great Western ?
La première émotion a commencé au débarquement à Los Angeles : on était dans la place 😎
L’étape qui nous a le plus marqué est San Francisco où nous sommes allés voir la maison de Bullitt (le film avec Steve McQueen) et avons visité le quartier hippie Haight-Ashury. J’y ai trouvé et acheté un vinyle d’occasion très rare de Jaco Pastorius dans un énorme magasin de vente de disques vintage. Mais à vrai dire tout était magnifique, le grand Canyon, Monument Valley, Bryce Canyon, le Colorado, Los Angeles et Las Vegas bien sûr, du début jusqu’à la fin. Ce qui nous a plu dans le circuit, c’est l’alternance de site naturels majeurs qui se succèdent avec des sites urbains tout aussi majeurs. Nous sommes partis avec d’autres motard mais également un couple en cabriolet (qui sont d’ailleurs aussi des motards, harleytistes de surcroît), nous n’avons pas eu de problème de cohabitation, les voitures suivaient derrière les motos (le cabriolet ainsi que celle du guide).
4. Racontez nous la genèse de votre chanson
Depuis ce voyage, nous gardons contact et le groupe échange toujours. Nous nous sommes retrouvés aussi ; nous sommes allés à Tignes en avril 2024 où nous avons passé une soirée avec notre guide Paolo. Comme j’avais amené ma guitare, j’avais promis aux copains et copines d’écrire une chanson, avec pour thème ce voyage et l’amitié qu’il a fédéré. Le son à la gratte recherché est celui du blues, et puis aussi symboliquement des moteurs, avec le slide, et lorsque la musique ralentit, on rétrograde les vitesses ; avec les paroles, on a ainsi essayé de reconstituer le déroulement du voyage dans une chanson avec une musique Rock’n roll. On l’a chanté tous ensemble, pour le plaisir, en version karaoké le week-end dernier. On viendra vous la chanter à Morzine si vous voulez…😏 A écouter ci-dessous 👇
5. Qu’avez-vous appris ou découvert grâce à ce voyage ?
Certainement, les voyages servent à changer le regard. Nous avons été surpris par la courtoisie des américains, notamment au volant, et la cuisine qui est en réalité tout à fait bonne, sinon excellente dans les restaurants mexicains notamment. Ce qui change là-bas, ce sont bien sûr les routes aux perspectives immenses mais surtout, hormis les highway (autoroute), la densité des usagers de la route qui n’est absolument pas la même qu’en Europe : plus dégagée, très cow-boy solitaire dans l’esprit. Sur la Highway c’est différent, on peut doubler à droite et à gauche, cela restitue bien l’esprit de liberté américain.
6. Avez-vous une anecdote à nous raconter ?
Oui ! Elle se passe au Hackberry General Store, sur la route 66, alors que nous avions porté sur la tête des chapeaux de cow-boys mis à disposition exprès pour les touristes qui se prennent en photo, nous avons été surpris dans notre rigolade par deux copines d’enfance de notre fille qui passaient par là au même moment ! Rencontre improbable mais véridique.
Il y a eu aussi le passage à Tonopah avec son hôtel le Mispah et son saloon où nous avons pu taper la discute le soir au bar avec les autochtones, l’Amérique profonde. TONOPAH qui par ailleurs est restée au sein du groupe comme le souvenir anecdotique et sympathique de référence. Le passage sur le pont Richmond-San Rafael Bridge sur lequel est filmé Dustin Hoffmann dans le film le Lauréat a été aussi pour nous un moment absolument magique. Une encore , je ne sais pas s’il faut la raconter : les derniers miles à Los Angeles pour rendre nos motos, loin du regard sécuritaire du guide Paolo, nous étions deux à rouler sans casque et on est passé devant la police sans problème.
7. Si vous deviez revoir qu’un seul endroit de ce road trip à moto, lequel serait-ce ?
Ce serait Moab car j’y ai essayé dans un magasin une veste en daim avec des franges et des turquoises, sans l’acheter et en regrettant plus tard. J’ai recontacté par mail une fois revenu en France, le magasin, mais apparemment je n’avais plus la bonne adresse. Il faut que j’y retourne pour la retrouver !
Non…plus sérieusement, pour Nathalie comme pour moi, c’est Monument Valley, ses couleurs, son immensité, le sentiment d’élévation, « Mother Earth » comme insistait le guide Navajo. Un site surréaliste, même s’il est très connu, on est sous l’émotion. Nous avons évoqué l’idée d’y retourner pour le blues et les indiens, native people qui est aussi une de mes passions d’enfant.
7. Un dernier message pour ceux qui hésitent encore à vivre un voyage moto avec West Forever ?
Le voyage était vraiment bien organisé : les hôtels vraiment le grand luxe, et Paolo, un guide patient et attachant, qui nous expliquait avec plaisir la spécificité géographique des sites et l’histoire des américains. Pour ce qui est du circuit Great Western, il est complet, et les journées de repos à Moab et San Francisco constituent à notre avis, un plus assurément, qui permet de prendre son temps, et de rentrer spirituellement dans l’Amérique…