03 88 68 89 00… et vos santiags ! Parce que Jean-Luc va vous transporter en plein cœur du Wyoming. Si cette année il s’envole pour le circuit Chili / Argentine, il garde sous les paupières un souvenir intact du Wild Wild West qu’il a fait il y a trois ans…
1. Qu’est-ce que ce voyage à moto symbolise pour vous ?
Comme pour beaucoup de bikers, le voyage à moto symbolise la liberté, les grands espaces, la découverte, l’aventure …
Sortons un peu des clichés : non je ne porte pas la barbe ni le bouc, je n’ai pas de tatouage « Live to ride » et mon abdomen n’a pas le tour caractéristique du buveur invétéré de bière. Le voyage, c’est la balade, effectivement les grands espaces et surtout les rencontres, les sourires, les visages parfois plus graves, les échanges, une poignée de main ou un simple « salut » sur le bord de la route.
2. Quel a été le déclic pour réaliser ce circuit?
Après le Great Western (le voyage mythique dans l’ouest, où on veut tout voir), la Route Dixie, Easy Rider et la traversée de l’Amérique (hors 66), il fallait un voyage plus nature, plus sauvage avec comme apothéose le Yellowstone Park.
3. Comment était l’ambiance durant votre séjour ?
Nous avons convaincu un couple d’amis, roulant en Goldwing, de venir faire ce parcours, initiatique pour eux, à la fois pour piloter une Harley et aller aux États –Unis. Été 2015, 15 août, nous débarquons à Denver, une vingtaine, la plupart des cinquantenaires, un petit jeune de moins de 30 ans avec papa et maman, et notre couple de doyens (avec chacun sa bécane). Alessandro, guide professionnel et tout en retenue, la chance de discuter quelques minutes avec Dominique Dillenbourg et la prise en main des montures avec un accueil magnifique, personnalisé et chaleureux à la concession Mile High de Denver…l’ambiance y était déjà !
4. Quel a été, pour vous, le moment le plus insolite ?
Ce qui a soudé ce groupe de 20 personnes, ce n’est ni la passion de la moto, ni les histoires mais un formidable orage de grêle ce premier jour de roulage, en grimpant les rocheuses. Une heure tous ensemble sous une tente, trouvée par chance dans un terrain vague, après avoir béquillé en catastrophe devant la tempête…l’angoisse et la solidarité soude les équipes et on s’en tire avec des éclats de rire en voyant nos têtes sur les photos et vidéos, et cet état d’esprit a perduré tout le séjour.
5. Quels endroits vous ont le plus marqué ? Ce voyage a-t-il été au bout de vos rêves ?
Un séjour conforme à l’idée que l’on se fait du grand ouest sauvage avec de la neige en grimpant les Rocheuses, des températures frisquettes et le lendemain, des coups de soleil sur les bras nus avec le soleil en pleine face en arrivant à Salt Lake City… L’Utah, un bout d’Idaho, le Wyoming, flirter avec le Montana…Un déjeuner au Blondie’s Diner à Randolph, Home of the Rebels (496 habitants), le Grand Teton (et vive les poignées chauffantes de l’Electra), danser un rock au Million Dollar Cowboy Bar à Jackson Hole, le Grand Prismatic Spring et ses couleurs dans le parc du Yellowstone, un pique nique le long de la Yellowstone River, une balade chez l’antiquaire du coin et ses vieilles plaques minéralogiques. Le mont Rushmore et les magnifiques Black Hills avec leurs virages en « pigtails ». Tous ces moments ont été extraordinaires, à la fois par la nature et les paysages mais aussi par l’ambiance solidaire du groupe et une complicité avec notre guide.
6. Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui s’apprêtent à faire le Wild Wild West ?
A ceux qui souhaitent faire ce voyage, je le déconseillerai aux novices. Ce circuit, il faut le mériter, le méditer et aussi le préparer pour en comprendre tous les aspects : de la formation géologique du Yellowstone et le pourquoi des geysers, aux ranchs de plusieurs milliers d’hectares, aux Cheyennes et aux Sioux…
7. Pourquoi avoir choisi West Forever pour organiser votre voyage ?
Pour leur professionnalisme, rien n’est laissé au hasard, il existe un plan B et si le plan B n’est pas possible, il y a un plan C, et ainsi de suite ! Par exemple, quand on fait le plein des bécanes à cet endroit, là, avec un réservoir au 2/3 rempli, c’est qu’il y a une bonne raison. Depuis il y a eu « Les racines du Blues » et dans quelques semaines…on se prendra pour des Gauchos !
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